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COMPLEXE DE LOISIRS DU CHÂTEAU DE MAGNY

29 juillet 2009

LE CHATEAU DE MAGNY D'HIER A AUJOURD'HUI

UN PETIT TOUR EN PRÉHISTOIRE

Au cours de la préhistoire, les populations ont toujours occupé la vallée du Reins.

Elles se sont aventurées à remonter la rivière depuis la Loire, profitant des accalmies du climat et à la faveur du recul des glaciers, comme celui qui recouvrait le Mont Saint Rigaud.

Aussi, les vestiges préhistoriques sont-ils très rares.

À Ranchal, on a retrouvé des traces de vie humaine, estimées de cinquante mille à trente mille ans avant notre ère, ainsi que sur les crêtes d'Amplepuis, aux Sauvages et aux Salles à Ronno.

De l'outillage préhistorique a été également mis à jour à Amplepuis, à Régny et, avant d'arriver à l'Hôpital-sur-Rhins, dans la gravière au bord du Reins.

L'âge du bronze a laissé de nombreux mégalithes, dolmens, et le remarquable cromlech des Salles à Ronno (2000/1500 avant JC).

Notre région est parcourue par les voies préhistoriques, reliant la Loire à la Saône, en particulier la voie du transport du bronze.

Après avoir été des voies celtiques, elles deviennent des voies romaines.

La réputée voie "Francisca" venant de Lyon par l'Arbresle, Bully et Valsonne, passe à Ronno, Saint Jean-la-Bussière, se dirige vers l'Océan par Charlieu et son diverticule depuis Valsonne passe par les Salles, Amplepuis, L'Hôpital-sur-Rhins et Roanne.

NOS ANCÊTRES LES GAULOIS

Pour compléter les périodes celtiques et gallo-Romaines, signalons les lieux à racines celtiques :

Reins (Renos : rapide),

Ranchal (bois du dieu Bâl),

Lachal (le bois),

Miolan (la déesse Mioia) etc ...

Des noms typiquement romains :

Goutte romaine,

Jovin (Jovis, Jupiter),

Lacheron (fleuve des enfers dans la mythologie),

Casse-Froide (la maison humide, près de la rivière), etc ...

Un poste militaire au bord de la voie romaine à la Chapelle des fous, sur la route du col du Pilon, au col des Cassettes a été identifié.

D'autre part, la région était certainement le point de rencontre de trois peuplades celtiques : Ségusiaves, Eduens et Ambares.

Leur lieu de rassemblement était sûrement le "cromlech des Salles" et, d'après certains historiens, le Reins était la limite entre les provinces gauloises des Eduens et des Ségusiaves.

Viennent ensuite toutes les invasions successives des barbares Burgondes, Alamans, Huns, Goths, etc... Qui détruisent les villages et les églises naissantes.

LE MOYEN ÂGE

Par le traité de Verdun, conclu le 8 ou le 11 août 843 (dates qui diffèrent selon les sources), les trois fils survivants de Louis le Pieux, les petits-fils de Charlemagne, se partagent ses territoires, l'empire carolingien, en trois royaumes.

Il est souvent présenté comme le début de la dissolution de l'empire unitaire de Charlemagne, consacrant ainsi sa division, qui s'avèrera en fait définitive.

Ce traité est la conséquence de l'application de la coutume franque d'un partage de l'héritage plutôt que son attribution au fils aîné, en dépit de la règle de primogéniture appliquée chez les Romains.

Le texte du traité, perdu, ne nous est pas connu. Il nous est cependant parvenu à travers d'autres documents, tels les annales de Saint Bertin ou les annales de Fulda.

Il a pourtant déterminé pour des siècles le destin de l'Europe occidentale, et est la source lointaine de très longues querelles territoriales entre États rivaux.

Contexte

À la mort de Louis le Pieux, en 840 son fils aîné Lothaire s'arroge sa succession. Pépin Ier d'Aquitaine, fils de Louis le Pieux ne prend pas part à la succession étant mort en 838. Ses deux cadets, Louis le Germanique et Charles le Chauve, s'allient et battent leur frère et demi-frère à la bataille de Fontenoy en Puisaye en 841.

En 842 ils renforcent leur alliance par le Serment de Strasbourg. Lothaire finit par céder.

LE PARTAGE

Le partage de l'Europe à la suite des traités de Verdun en 843 et de Meerssen en 870.

En 843, par le traité dit de Verdun, les trois petits-fils de Charlemagne se partagent l'empire que ce dernier avait fondé :

·                     Charles le Chauve reçoit la Francie occidentale (qui deviendra le royaume de France en 1205) ;

·                     Lothaire Ier, à qui échoit le titre impérial, reçoit la Francie médiane, du centre de l'Italie à la Frise ;

·                     Louis le Germanique reçoit la Francie orientale (communément nommée Germanie, noyau du futur Saint Empire romain germanique).

Ce partage « des quatre fleuves » (Meuse, Escaut, Rhône et Rhin), soulève des problèmes quant aux langues parlées dans les différents États : des populations de langue romane se trouvent dans une entité germanique (Wallons), et inversement, la Flandre, de langue germanique, se trouve rattachée à la future France.

De même dans les déplacements au sein des États (il faut près de trois semaines pour rallier Rome à Aix-la-Chapelle). Il répond en réalité à un besoin relatif aux productions agricoles : il fallait que les trois frères ennemis disposent de toutes les ressources agricoles de l'ex-Empire : des régions méditerranéennes à la plaine d'Europe du Nord.

Conséquences

« Ce traité de hasard a déterminé tout le destin de l'Europe. En effet, par suite de la faiblesse de nos derniers Carolingiens puis de nos premiers Capétiens, les rois de Germanie purent annexer sans grande difficulté toute la fameuse zone médiane, à savoir en 880, la Lotharingie, puis en 1034, le royaume d'Arles, sans parler de l'Italie que leur livrait juridiquement leur accession au trône impérial. » (René Grousset)

La Francie médiane disparaîtra rapidement : dès 855 (traité de Prüm), elle sera partagée entre les trois fils de l'empereur : Louis II aura la partie sud (le royaume d'Italie), Lothaire II aura la Lotharingie partie nord et Charles le centre, le royaume de Provence. À la mort de ce dernier (863), ses possessions seront divisées entre ses deux frères. Après la mort de Lothaire II (869), la Lotharingie est séparée entre ses oncles Louis le Germanique et Charles le Chauve (traité de Meerssen, 870).

En 875, Charles le Chauve, roi de Francie occidentale, récupère le royaume d'Italie suite à la mort de son neveu Louis II.

En 879, c'est Charles le Gros, roi de Francie orientale, qui récupère l'Italie.

En 880, par le traité de Ribemont, les successeurs de Charles le Chauve abandonneront la Lotharingie au roi de Germanie Louis III.

Par ce traité, la Francie occidentale retrouve approximativement les frontières qui avaient été fixées au traité de Verdun.

Sources

René Grousset, Le Bilan de l'Histoire, 10-18, 1945.

Notes et références

Articles connexes

·                     Annales de Saint Bertin

Liens externes

·                     Le Traité de Verdun selon les annales de Saint Bertin

·                     Le Traité de Verdun selon Nithard


Histoire de Seigneurie

C'est à partir du VIIIème siècle que les abbayes commencent à prendre vie.

Ainsi en est-il de Savigny, dont l'autorité s'étend jusqu'à Amplepuis.

À Saint-Victor-sur-Rhins, un prieuré dépendant de Cluny et à Cublize, un prieuré dépendant de Charlieu, permettent une vie active dans la vallée du Reins, car, autour de ces prieurés, on trouve des colons et artisans qui réparent les ruines accumulées par le passage des hordes barbares.

Pierre, Duc de Bourbon,

Sire de Beaujeu (1439-1503)

Entre 900 et 1000, on assiste à des transferts d'autorité entre les diverses abbayes de Mâcon, Cluny, Charlieu, et les Ducs de Bourgogne qui continuent même après l'apparition des Sires de Beaujeu vers 980 (la domination des Sires de Beaujeu s'étendait sur tout le Beaujolais, depuis la Saône et même en passant par Amplepuis, jusqu'à Perreux près de Roanne).

L'histoire de la région se confond ainsi avec celle du Beaujolais, marquée par les Sires de Beaujeu qui restèrent les maîtres incontestés jusqu'à la Révolution.

Le domaine initial des Beaujeu grandit si bien qu'au XIIIème  siècle, il était la troisième baronnie de France.

En 1400, le dernier des Beaujeu, ÉDOUARD II, céda ses terres aux Bourbon qui devinrent seigneurs de Beaujeu et des Dombes.

L'un d'eux, Pierre de Bourbon, épousa Anne de France, cette "Anne de Beaujeu" qui dirigea d'une main ferme les affaires du royaume avec son mari, proche conseiller de Louis XI.

Pourquoi tant de convoitises royales pour ce petit coin de terre ?

Affaire de stratégie : militaire d'abord, politique ensuite.

Au XIIIème siècle, le château baptisé Beaujeu et toute la baronnie régnaient du Forez à

la Bresse

et rivalisaient avec Lyon, mais aussi avec le pouvoir ecclésiastique.

Maison de Beaujeu

Armoiries des sires de Beaujeu

1016 : Humbert Ier (949 - †1016), marié à Ameldis (†998).

1016- ???? : Guichard 1er, mort entre 1031 et 1050, fils du précédent, marié à Adélaïde.

????-???? : Guichard II, mort après 1070, fils du précédent, marié à Riconaire de Salornay.

????-1102 : Humbert II (†1102), fils du précédent, marié en premières noces à Wandelmode de Thiern, et marié en secondes noces vers 1080 à Auxilia de Savoie.

1102-1137 : Guichard III (†1137), fils du précédent et de Wandelmode, marié en 1108 avec Lucienne de Rochefort.

Il fonde l’église St Nicolas autour de laquelle BEAUJEU est construite.

1137-1174 : Humbert III (1120 - †1174), fils du précédent, marié vers 1140 à Alix de Savoie.

Il participe à une croisade et fonde en 1140 Villefranche, l’abbaye de Belleville et l’église nécropole.

1174-1202 : Humbert IV (1142 - †1202), fils du précédent, marié vers 1160 à Alix de Thiers dame de Montpensier.

Connétable de France.

1202-1216 : Guichard IV (†1216), seigneur de Montpensier, fils du précédent, marié en 1196 à Sibylle de Hainaut (†1227), Belle sœur de Philippe Auguste entre ainsi dans la famille de France. Il meurt auprès du prince Louis à Douvres.

1216-1250 : Humbert V (†1250), fils du précédent, marié en 1219 à Marguerite de Beaugé.

Homme de guerre pour son cousin LOUIS VIII, il conquit le Languedoc et est fait Connétable de France.

Il décède en 1250 sous la bannière des Croisés.

1250-1265 : Guichard V (†1265), fils du précédent, marié en 1260 à Blanche de Châlon (†1306).

Signataire de la 1ère charte à Villefranche.

Sans descendance, il désigne sa sœur comme héritière de la Seigneurie.

1265-1297 : Isabelle (†1297), sœur du précédent, mariée en premières noces vers 1240 à Simon II de Semur-en-Brionnais, mariée en secondes noces en 1247 à Renaud d'Albon (†1270), comte de Forez.

Elle cède la Seigneurie à son fils cadet Louis, qui marié avec Eléonore de Savoie, unifiant ainsi Forez, Beaujolais et Savoie

Maison d'Albon-Forez

1247-1270 : Renaud d'Albon (†1270), époux de la précédente.

1270-1295 : Louis Ier d'Albon (†1295), fils des précédents, marié en 1270 à Eléonore de Savoie († 1296).

1295-1331 : Guichard VI (†1331), fils du précédent, marié en premières noces en 1300 à Jeanne de Genève (†1303), marié en secondes noces en 1309 à Marie de Chatillon, marié en troisièmes noces en 1320 à Jeanne de Châteauvillain, dame de Semur.

Connu sous le nom de GUICHARD LE GRAND, homme d’Armes des Armées Royales il "fait péage" aux Brotteaux.

1331-1351 : Édouard Ier (1316 - †1351), fils du précédent, marié en 1333 à Marie de Thil (†1360).

Militaire auprès de Philippe VI, il est fait Capitaine du Roi de France.

1351-1374 : Antoine (1343 - †1374), fils du précédent, marié en 1362 à Béatrice de Châlon, dame de Broyes.

Compagnon d’Armes de DU GUESCLIN, il unifie en 1350 Le Beaujolais avec Le Mâconnais et Le Pays de Saône.

1374-1400 : Édouard II (1351 - †1400), cousin germain du précédent, fils de Guichard de Beaujeu et de Marguerite de Poitiers, marié en 1370 à Eléonore de Turenne.

À cause de ses exactions, il est incarcéré au Châtelet à Paris et dépossédé de ses biens et de ses titres par Charles VI de France, qui les octroie à Louis de Bourbon.

Maison de Bourbon

1400-1410 : Louis II de Bourbon (1381 - †1434), duc de Bourbon, marié à Anne Dauphine d'Auvergne (1358 - †1417), comtesse de Forez.

Louis (13?? - †1404), fils du précédent, titré sire de Beaujeu.

1410-1434 : Jean Ier de Bourbon (1381 †1434), fils de Louis II, marié en 1401 avec Marie de Berry (v. 1375 †1434), duchesse d'Auvergne et comtesse de Montpensier.

1434-1456 : Charles Ier de Bourbon (1401 - †1456), fils du précédent, marié en 1425 à Agnès de Bourgogne (1407-†1456).

Philippe (v. 1430 - †1440), fils du précédent, titré seigneur de Beaujeu.

1456-1503 : Pierre II de Bourbon (1438 †1503), fils de Charles Ier, marié en 1473 à Anne de France dite Anne de Beaujeu (1461 - †1522), fille de Louis XI et régente de 1483 à 1491. Elle fait de Villefranche la capitale du Beaujolais.

Armoiries de Pierre de Beaujeu

1503-1505 : Suzanne de Bourbon (1491 - †1521), fille du précédent.

1505-1521 : Charles III de Montpensier, le connétable de Bourbon (1490 - †1527), époux de la précédente en 1505.

A la mort de Suzanne de Bourbon en 1521, Louise de Savoie revendique les fiefs des Bourbons, en tant que petite-fille du duc Charles Ier de Bourbon, et obtient gain de cause.

1521-1531 : Louise de Savoie (1476 - †1531), petite-fille de Charles Ier, mariée à Charles d'Angoulême, mère de François Ier de France.

1531 : A la mort de Louise de Savoie, Beaujeu est rÉuni au domaine royal.

Maison de Montpensier

En 1560, le roi François II rend le titre à Louis III de Montpensier, neveu du connétable de Bourbon.

1560-1582 : Louis III de Montpensier (1513 - †1582).

1582-1592 : François de Montpensier (1542 -†1592), fils du précédent.

1592-1608 : Henri de Montpensier (1573 - †1608), fils du précédent.

1608-1627 : Marie de Montpensier (1605 - †1627), fille du précédent, mariée en 1626 à Gaston de France (1608 - †1660).

1627-1693 : Anne d'Orléans de Montpensier dite Grande Mademoiselle (1627 - †1693), fille de la précédente.

1693 : À LA mort D’ANNE D’ORLÉANS, ses biens reviennent à la Couronne de France.

Ses titres, dont celui de baron du Beaujolais, sont donnÉs à Monsieur, frÈre de Louis XIV.

Maison d'ORLÉANS

1693 Philippe d'Orléans, Monsieur (1640 - †1701).

Sa fille Philippine Élisabeth d'Orléans (1714 -†1734) est appelée Mademoiselle de Beaujolais.

Louis d'Orléans (1703 -†1752).

Louis Philippe d'Orléans (1725 -†1785).

Louis Philippe Egalité d'Orléans, (1747 -†1793).

Il donne le titre de comte de Beaujolais à son fils Louis Charles, troisième frère du roi des Français Louis-Philippe 1er.

Louis Charles d'Orléans, comte de Beaujolais de 1779 à 1808. Il est le dernier prince à avoir porté le titre.

Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_sires_de_Beaujeu ».

Catégories : Liste de seigneurs français | Rhône-Alpes

lé CHÂTEAU DE MAGNY

D’hier à aujourd’hui, 1000 ans de notre histoire !

Le puissant seigneur de toute la région, le Sire de Beaujeu remet son autorité (en partie tout au moins) entre les mains des seigneurs de Magny (pour la partie nord) et de RÉBÉ pour Amplepuis.

De nombreuses petites seigneuries, avec leurs fiefs, apparaissent ainsi dans la région.

Les SEIGNEURS DE RÉBÉ possesseurs du fief du même nom en 1080, sont donc les plus anciens seigneurs…

La première mention connue du nom date de l'année 1284, dans un texte où il est dit "Par lettre du jeudi après Pâques, Guichard de Champeron a vendu à autre Guichard de Marzé les droits qu'il exerçait à Cublize, Claveysolles, Saint-Vincent-de-Reins, Thel, Chamelet et Thizy ...".

Les premiers seigneurs après les Champeron et les Marzé sont les sires de Beaujeu qui ont acheté la châtellerie de Thizy aux de Marzé.

Plus tard, les terres de la seigneurie sont incluses dans la formation de la baronnie d'Amplepuis et elles le resteront jusqu'au milieu du XVIe siècle.

En 1346, Jean DE NAGU, seigneur de MAGNY était avec ses gens le compagnon du Sir DE BEAUJEU à la triste bataille près de Poitiers (1356) où Jean LE BON fut fait prisonnier par les anglais.

Ecuyer très estimé d'Antoine sire de Beaujeu et de Dombes, qui par son testament codicillé à Montpellier en 1374 lui fit plusieurs légats considérables, notamment l'office de châtelain de Chamelet, la châtellenie de Thizy et une somme de 500 florins d'or.

Présent le 12 juin 1380 à Villefranche à la trêve entre Edouard de Beaujeu et le comte de Savoie.

En 1395, Edouard de Beaujeu le récompense de ses services en lui donnant la seigneurie de Varennes avec justice haute, moyenne et basse.

Nommé bailli de Beaujolais par Louis de Bourbon sire de Beaujeu en 1400.

Le château de MAGNY, construit avec l’appui de l’Abbaye de Cluny, depuis son promontoire concourt pendant des décennies à la défense et à la protection de la vallée du Reins, depuis les incursions arabes jusqu’aux invasions des routiers anglais.

Pillée et incendiée par les invasions barbares, la vallée du Reins est également détruite par les Tard-venus ou Grandes Compagnies en 1364 (anciens soldats vaincus à Poitiers en 1356 et transformés en brigands, faute d'être entretenus par le Roi).

Les Seigneurs DE MAGNY ainsi que leurs descendants allaient continuer le parcours et couvrir de leur tutelle CUBLIZE.

Plus maison forte que château, la bâtisse abrita durant toutes ses années un escadron de Chevaliers de la Garde du Roy, les Seigneurs de Magny successifs étant nommés Capitaine des Gardes.

C’est parmi les robustes hommes du Beaujolais, que le Roy de France venait chercher ses meilleurs mercenaires.

En 1502, Alix DE NAGU apporte en "dot" le CHÂTEAU DE MAGNY à Antoine DES SERPENTS DE LAYE.

La famille de Beaujeu Linière s'éteint sans descendance avec la disparition en 1541 de Philibert de Beaujeu, baron d'Amplepuis.

Après environ 15 ans de procès entre plusieurs familles qui se disputent ce patrimoine les terres reviennent à Henriette de Clèves qui en 1567 met en vente cette vaste étendue en cinq lots dont le premier consiste en la baronnie d'Amplepuis avec Thel et Ranchal et ses annexes pour 1500 livres tournois par an, avec château et seigneurie de la goutte (fief d'Amplepuis) et ses dépendances.

Après plusieurs annonces et criées dans les principales villes de la province : Lyon, Villefranche, Thizy, Roanne, Julio Reste, un gentilhomme Milanais en résidence à Lyon obtient l'adjudication.

En 1575, La transaction à Julio Reste est annulée, la baronnie d’Amplepuis et ses dépendances sont à nouveau mises aux enchères.

En mars 1578, Noble Claude de RÉBÉ, cardinal - archevêque de Narbonne, Primat du Languedoc, l’acquiert pour la somme de 120 000 livres.




Armoiries de Claude de REBE
Archevêque de Narbonne
Commandeur du Saint-Esprit

Le 11 mai 1579 Claude de RÉBÉ revend Cublize, Thel, Ranchal et Saint Vincent de Reins en partie à noble Jean des Serpents, sieur de Magny et de Gondras.

Ces paroisses furent ainsi unies à la terre de Magny située audit Cublize et érigées en comté.

Claude des Serpents, dernier de ce nom, Sieur de Magny et de Gondras, Compte de Magny Vauban Chevaliers des Ordres du Roy, Capitaine des Gardes.

Lorsque les Seigneurs de Magny deviennent bénéficiaires de la Charge de "Capitaine de la Garde Royale", Leurs armoiries évoluent :

Le Lion de Magny, présentera désormais langue et griffes rouges, du fait de son armement par le Roy de France. 

Armoiries des Seigneurs de MAGNY
Capitaine des Gardes du Roy de France

Décédé en 1667, il laissera sa Seigneurie composée entre autre des communes de Saint-Vincent-de-Reins, Thel, la majeure partie de Cublize, de Saint-Bonnet-le-Troncy, de Ranchal, et de Grandris à ses 3 filles.

Héleine de Remon, femme de Antoine-Louis de La Rochefoucaud, compte de Gondras, seigneur de Cublize, St-Vincent, Tel et Ranchal et-St-Bonnet-le-Troncy

Louis-Antoine de la Roohefoucaud, Comte de Gondras, second fils de Charles-Ignace, & de Claude-Guillelmine du Cluzel, épousa, le 6 Avril 1654, Gabrielle des Serpens, soeur de Catherine des Serpens, femme de Louis de la Rochefoucaud, Comte de Lorac, son frère aîné. Elle porta le Comté de Gondras à son mari, & en eut :

  • 1. Charles-Ignace, Prieur de Saint-Hilaire d’Omeyrac, & Chanoine de Saint-Pierre de Mâcon, mort en 1706 ;
  • 2. Charles-Louis, qui suit ;
  • 3. Louis-Charles, reçu Chevalier de Malte au Grand-Prieuré d’Auvergne, mort Exempt des Gasdes-du-Corps du Roi ;
  • 4. Jeanne-Louise, morte Religieuse Ursuline à Ambert ;
  • 5. & Jacqueline, morte Religieuse à Marcigny.

L’une d’elles, Gabrielle en épousant Louis Antoine de La ROCHEFOUCAULD apporte le Château de Magny en dot à cette illustre famille.

Charles DE LA ROCHEFOUCAULD a certainement écrit à MAGNY des passages de ses ouvrages….

Il vendra MAGNY aux PESTRE VAUBAN.

                                                      

Les murs du Château allaient ainsi résonner des noms de ROCHEBARON – POLIGNAC – Jeanne de MURAT – LA ROCHEFOUCAULD et plus tard, de la famille du Maréchal LE PESTRE VAUBAN.

lé DERNIER SEIGNEUR DE MAGNY

Le Pestre-Vauban, frère cadet du maréchal ingénieur de Louis XIV (propriétaire du fief de Magny vers 1700).

Le dernier seigneur de Magny

En 1758, le seigneur de Magny Vauban (surnommé irrévérencieusement le "Veau Blanc") possède St Vincent et Thel et la majeure partie de Cublize, de St-Bonnet-le-Troncy, de Ranchal, et de Grandris.

Avant la Révolution, CUBLIZE était paroisse du Beaujolais diocèse de Macon, archiprêtre de Beaujeu, élection et sénéchaussée de Villefranche, justice de Magny, de Beaujeu et de Chamelet, collation du Prieuré de Charlieu.

Le prieur de Charlieu nommait à la cure.

(Source : Histoire du Beaujolais, et des sires de Beaujeu. De Ferdinand La Roche La Carelle. Publié en 1853.


EXTRAIT DU Dictionnaire de la noblesse de France

Par François Alexandre Aubert de la Chenaye


À LA RÉVOLUTION

Au milieu du XVIIIe siècle la région vivait de l'élevage et de la culture des céréales, maigres moyens de subsistances de la population.

Aucune route importante ne traverse les villages et les chemins étaient en mauvais état. Ils étaient entretenus sous forme de corvées (journées de travail dues au seigneur).

Pendant la Révolution, Philibert Trembly, curé de la paroisse de Thel depuis 1784 opte pour les nouvelles idées de la constitution.

Il prête serment devant les élus de la municipalité en octobre 1792.

Par la suite il devient secrétaire particulier du général Barthélemy Catherine Joubert (1769-1799), commandant en chef de l'armée de Napoléon Bonaparte dans la Campagne d'Italie de

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29 juillet 2009

LE CHATEAU DE MAGNY D'HIER A AUJOURD'HUI

UN PETIT TOUR EN PRÉHISTOIRE

Au cours de la préhistoire, les populations ont toujours occupé la vallée du Reins.

Elles se sont aventurées à remonter la rivière depuis la Loire, profitant des accalmies du climat et à la faveur du recul des glaciers, comme celui qui recouvrait le Mont Saint Rigaud.

Aussi, les vestiges préhistoriques sont-ils très rares.

À Ranchal, on a retrouvé des traces de vie humaine, estimées de cinquante mille à trente mille ans avant notre ère, ainsi que sur les crêtes d'Amplepuis, aux Sauvages et aux Salles à Ronno.

De l'outillage préhistorique a été également mis à jour à Amplepuis, à Régny et, avant d'arriver à l'Hôpital-sur-Rhins, dans la gravière au bord du Reins.

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27 avril 2009

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COMPLEXE DE LOISIRS DU CHÂTEAU DE MAGNY
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